Micrographie électronique à balayage colorisée de particules du virus de Marburg (bleu) bourgeonnantes et attachées à la surface de cellules VERO E6 infectées (orange). Crédit : NIAID/ CC BY 2.0

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Les efforts déployés pour enrayer la deuxième épidémie de maladie à virus de Marburg en Tanzanie en près de deux ans, comprennent un renforcement de la détection des cas, des centres de traitement et un laboratoire mobile dans la région de Kagera, dans le nord-ouest du pays.

Le virus de Marburg, qui est similaire à celui d'Ebola, est très virulent, avec un taux de mortalité élevé. Il est transmis à l'homme par les chauves-souris frugivores et se propage par contact direct au moyen les fluides corporels, les surfaces et les matériaux.

Africa CDC a déclaré lors d'une conférence de presse que 10 cas avaient été signalés, dont deux confirmés et 29 assignés comme probables. Au total, 281 contacts font l'objet d'une surveillance rigoureuse.

L'Organisation mondiale de la santé et les Africa Centres of Disease ont promis plus de 5 millions de dollars, et ont également déployé des experts en santé publique pour soutenir les équipes nationales d'intervention de la Tanzanie.

La région de Kagera est frontalière du Rwanda, où 66 cas et 15 décès ont été enregistrés lors de la première épidémie dans ce pays l'année dernière. La fin de l'épidémie a été officiellement déclarée le 20 décembre 2024.

Le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que les récents investissements du pays dans la préparation aux situations d'urgence, combinés à la solide expérience acquise lors de la dernière épidémie, permettaient d'espérer que la Tanzanie parviendrait à maîtriser rapidement cette épidémie.

Bien qu'il n'existe pas encore de traitement ou de vaccin approuvé pour la maladie de Marburg, M. Ghebreyesus a déclaré que les infections pouvaient être évitées et que des vies pouvaient être sauvées grâce à des mesures de santé publique éprouvées.

"il est l'heure pour la collaboration et l'engagement afin de protéger la santé de tous les habitants de la Tanzanie et de la région contre les risques posés par cette maladie", a-t-il déclaré.